J'ai trouvé ma sécurité et ma joie en Jésus

Né au Congo Brazzaville, ses parents envoient Darcel chez un oncle en région parisienne dès l'âge de 7 ans. Bien que son père soit mécanicien dans l'aviation et sa mère professeure à l'université, son oncle empoche tout l'argent sans lui donner quoique ce soit. Ils vivent entassés à huit enfants dans une chambre, avec un seul repas par jour, selon l'humeur de l'oncle en question. Un jour, un ami l'invite au dojo. Le courant passe, et il finit par y aller tous les mercredis, sans avouer qu'il n'a pas d'argent pour s'inscrire. Jusqu'au jour où son futur prof lui offre un kimono et l'accès aux cours gratuitement. Depuis ce jou, il n'a plus quitté le tatami.

"Sans être soutenu par ma famille, j'ai commencé à progresser dans ce sport. Je voulais absolument devenir champion pour quitter ce milieu défavorisé et toxique." Malheureusement, à l'âge de 15 ans, il se fracture bêtement le tibia et le péroné. Après une rééducation insuffisante, il trafique son certificat médical et remporte les championnats de France cadets haut la main. "A partir de là, ma carrière décolle et j'enchaîne les bonnes perfs : 3ème en France Junior, puis champion l'année suivante. Après avoir revu mes parents, je reviens en France pour remporter les championnats du Monde junior, puis ceux d'Europe, en étant surclassé ... je fais encore 3ème aux championnats du Monde en sénior ..." Pour me donner encore plus de force, son père l'emmène voir un pseudo-pasteur animiste qui pactise avec le monde occulte. Naif, il ne sait pas encore qu'il va payer le prix fort.

"Je commence alors à avoir galère sur galère : accidents de voiture, blessures, opérations multiples ... Personne ne comprend ce qui m'arrive, et je commence petit à petit à être mis de côté." En 1996, il perd sa plaxe de titulaire au profit de Djamel Bourras qui sera champion olympique lors des Jeux d'Atlanta la même année. Lui termine à une triste 7ème place dans la catégorie de poids supérieur. Ne voyant aucuen issue à sa carrière, il décide l'arrêter et de laisser filer son rêve. C'est la fin du "petit mozart des tatamis."

Parti en Angleterre pour une nouvelle vie, il sombre dans des excès de tout genre : alcool, drogue ... "Mon état me poussait à chercher Dieu mais je ne trouvais aucune réponse. En pleine souffrance intérieure, j'arrive à décrocher le poste d'entraîneur national pour la Grande-Bretagne et l'Ecosse." Après de très bon résultats, l'équipe de France s'intéresse enfin à lui et, plébiscité par Teddy RIner et Hugo Legrand, les stars masculines du moment, il intègre un staff qui ne lui fait aucun cadeau. "Pendant 5 ans, je suis isolé, méprisé et mon état s'aggrave. Je tombe en dépression ... je me réveille avec le corps marqué de cicatrices et je me sens sans arrêt oppressé. Lors d'un voyage au Sénégal dans le cadre du judo, je suis au bout du rouleau." On lui présente un marabout et un pasteur. Après avoir encore fait le mauvais choix, son manque d'argent l'oblige pourtant à s'orienter vers le plan B : le pasteur. Il vit alors un moment incroyable de prière et de délivrance. "J'en sors transformé et totalement apaisé. Depuis ces 5 dernières années, je ne peux plus vivre sans Dieu. Voilà pourquoi mon sourire et mon aour pour mon prochain ne me quittent plus;" Seul Jésus a pu le libérer de tous ces liens occultes et Il l'a fait, après tant de souffrances.

                          tiré du Nouveau Testament "Victoire éternelle"