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Retour TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU Impossible de dribbler Dieu ! Johan est international suisse de football Lors que sa famille déménage en Suisse - il a alors 12 ans - Johan Vonlanthen, fils d'une Colombienne et d'un Suisse, pense qu'il ne pourra plus faire de foot. Lors de l'Euro 2004 pourtant, le match contre la France - terminé sur le score nul de 1 à 1 - fait de lui le plus jeune buteur de l'histoire du championnat d'Europe de foot. C'est là que les choses commencent pour de bon. A plein gaz vers ... le naufrage Lorsque j'ai décidé, à 14 ans, de faire carrière dans le foot, mon avenir comportait bien des incertitudes, mais à 17 ans j'avais déjà un contrat avec le PSV Eindhoven. Contrairement à ce que j'attendais, je m'y suis souvent retrouvé sur le banc, dans l'impossibilité de donner le meilleur de moi-même. Je bouillais intérieurement, et la pression ainsi accumulée m'a poussé à vouloir régler mes problèmes par mes propres moyens. Je me suis bien vite heurté à mon propre caractère. La presse m'a présenté comme un garçon arrogant et rebelle, un joueur à problèmes. Je me suis alors rappelé les paroles d'un femme que j'avais entendues en Colombie, peu après l'Euro 2004 : "Par tes propres moyens tu peux faire beaucoup de choses, mais ce n'est qu'avec Jésus que tu réussiras vraiment." Je me suis rendu compte que j'étais parti pour dribbler non seulement moi-même, mais aussi Dieu. Peu à peu, la prière et la lecture de la Bible ont éveillé en moi la certitude toute nouvelle que Dieu avait un plan pour ma vie. Un parcours découverte Peu avant le Mondial 2006, je me suis blessé, et me voilà de nouveau éloigné des terrains. Ce championnat manqué a augmenté mon envie, déjà forte, de montrer ce dont j'étais réellement capable. Ainsi placé au pied du mur, j'ai souvent lu le psaume 1 ; il affirme que, même par grande sécheresse, un bon arbre porte des fruits s'il reste lié, grâce à ses racines, à la source : la force qui vient de Dieu. Cela m'a appris à mieux gérer le succès et l'échec. Cela m'a aussi aidé à garder les pieds sur terre et à mûrir. C'est à cette époque que j'ai découvert dans la bible d'étonnantes affirmations sur moi-même : qui je suis en réalité, qui est Dieu, ce qu'il veut faire et transformer dans ma vie. La bible est comme un miroir qui révèle qui je suis vraiment une fois "démaquillé", avec mes forces et mes faiblesses. Presque, c'est pas complètement Récemment, j'ai vu le tableau de Michel-Ange intitulé "La Création d'Adam". On y voit Dieu et l'homme chercher à se toucher du doigt pour ne faire plus qu'un. Mais il manque un dernier centimètre. Cela me rappelle qu'en foot un but n'est validé que si le ballon a entièrement franchi la ligne. Quelques centimètres peuvent faire toute la différence. Je m'étais imaginé pouvoir croire en Dieu en faisant abstraction de Jésus-Christ, et j'ai fait des efforts considérables dans ce sens, mais il manquait les centimètres décisifs pour l'établissement d'une relation personnelle avec Dieu. Faire le bien, c'est super, mais cela ne me met pas en relation avec le ciel. Il y a 2000 ans, Jésus a jeté un pont entre Dieu et moi en mourant à la croix, après quoi il est ressuscité. Je ne suis pas obligé de me flageller et de me torturer : Dieu est venu jusqu'à moi. C'est magnifique ! Un travail sur moi-même C'est ainsi que, maintenant, je fais route avec Dieu. Au fil des matchs, j'ai appris qu'il faut s'engager à 100 %, sinon ça ne va pas. J'envisage désormais ma relation avec Dieu dans le même état d'esprit, en sachant que je dois éliminer tout ce qui pourrait nuire à cette relation. Et chaque fois que je pense qu'une transformation est irréalisable, Dieu me rappelle : "Avec moi rien, absolument rien, n'est impossible." tiré de But, mieux que tous vos rêves / Société biblique de Genève
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