J'ai retrouvé Jésus !

       Nicolaas est vainqueur du challenge européen en rugby

Né dans une famille chrétienne, Nicolaas est, dès son plus jeune âge, confronté aux choses spirituelles. A 10 ans, on le surnomme "le pasteur", et on lui demande de prier pour ses proches.

Mais le lycée arrive et il entre à l'internat. "J'avais un colocataire athée dans l'école : il me posait tant de questions auxquelles je ne pouvais répondre que petit à petit, il m'a convaincu que Dieu n'existait pas : ça n'avait plus aucun sens pour moi, alors j'ai cessé de croire."

A 17 ans, il signe son premier contrat professionnel et pense qu'il peut réaliser ses rêves s'il les visualise comme il faut. "Je croyais vraiment que j'avais ce pouvoir en moi, que mon succès était dû à cela !" Il met alors en place une discipline de fer, où tout est centré sur lui, sa réussite et sa gloire. "Tout ce que je devais manger, tout le monde à la maison devait le manger. Si j'avais besoin de me coucher tôt, tout le monde devait se coucher tôt."

A 18 ans, il rencontre une femme, aujourd'hui son épouse. Elle l'intéresse ... mais elle est chrétienne. Alors il l'accompagne à l'église. Dès son entrée, il est frappé par la prédication : "J'avais l'impression que le sermon s'adressait directement à moi, que j'étais la seule personne dans la pièce. C'est à ce moment précis que j'ai retrouvé Jésus."

Il en fait un point d'ancrage important dans sa carrière. "Je suis capable de gérer le succès et l'échec bien mieux que je ne le faisais avant d'avoir Jésus dans ma vie. C'est pour cela que mon passage préféré dans la bible est le psaume 23, qui parle de Dieu comme un berger."

Un texte qui prend tout son sens, surtout quand les choses se compliquent : victime de plusieurs graves blessures, Nicolaas est proche d'arrêter sa carrière à plusieurs reprises. "J'étais dévasté. Je me suis tourné vers Dieu et j'ai prié. J'étais prêt à tout lui confier et j'ai senti qu'il me disait de jouer et de Lui faire confiance."

Il sait que Dieu contrôle les bons, comme les mauvais moments. "Son plan sera toujours meilleur que le mien, et je sais que j'ai une paix totale en lui."