Dieu m'aide à être patiente !

« Je puis tout par le Christ qui me fortifie ». -Philippiens 4, 13

L'illustre carrière de Charlotte Smith en tant que joueuse universitaire a été marquée par un championnat national, le prix de la meilleure joueuse du Final Four et un maillot retiré dans les combles de l'université de Caroline du Nord. Aujourd'hui, après avoir assisté pendant neuf ans son ancienne entraîneuse, Sylvia Hatchell, Smith en est à sa deuxième année à Elon et cherche à reproduire le même succès sur le terrain qu'elle a connu il y a des années, tout en transmettant la sagesse et l'amour de Dieu à ses joueuses depuis le banc de touche.
 
FCA : Quel a été le moment le plus mémorable de votre carrière sportive ?

CS : Ce serait le match de championnat national de 1994. Je n'ai pas seulement réussi le tir gagnant, mais j'étais dans cet environnement et j'ai vu les résultats du travail acharné et du dévouement - transformer notre programme, qui était au bas de l'ACC, en champion national en trois ans. Je pense que c'est un témoignage extraordinaire de la grande dirigeante que nous avions en Sylvia Hatchell et de tout ce que l'on peut accomplir lorsque l'on est uni autour d'un objectif et d'une vision communs. Je suis très reconnaissante à Dieu pour toutes les portes qu'il m'a ouvertes au cours de ma carrière. Je n'ai jamais rien pris pour acquis parce que je savais qu'il avait la main sur ma vie et qu'il orchestrait tout.

FCA : La transition vers le métier d'entraîneur a-t-elle été difficile ?

CS : Je pense que le fait d'avoir été assistante du coach Hatchell pendant neuf ans m'a certainement aidée à me préparer à devenir entraîneur principal. Mais il y a beaucoup de choses auxquelles seule l'expérience peut vous préparer et pour lesquelles vous ne pouvez pas vous sentir à l'aise. Jour après jour, comme Salomon, je demande à Dieu sa sagesse, sa grâce et sa compréhension pour guider les personnes qu'il a placées sous ma responsabilité.

FCA : Quel est l'impact de votre foi sur votre travail d'entraîneur ?

CS : Elle a un impact énorme parce que je ne me considère pas seulement comme un entraîneur de basket-ball, mais aussi comme un mentor. Je ne prends pas cette responsabilité à la légère parce que je sens que c'est quelque chose que Dieu m'a appelé à faire. Je pense que ma responsabilité première est de m'assurer que j'équipe mes athlètes pour qu'ils réussissent toute leur vie, en leur inculquant la morale, les valeurs et le caractère.

FCA : Qu'est-ce que Dieu vous enseigne par le biais de l'entraînement ?

CS : Dieu m'a appris à être patiente et à montrer son amour en dépit des circonstances - procès, moqueries, persécution et bien d'autres choses. Il m'apprend à avoir de la grâce, de la compréhension et de la persévérance même dans les moments difficiles. Nous sommes tous appelés à être une lumière et à lui rendre gloire. La meilleure façon d'y parvenir est de vivre ce qu'il enseigne.

FCA : Quel est votre objectif pour votre équipe chaque saison ?

CS : Notre objectif est de devenir des champions. Mais en fin de compte, si je leur enseigne des compétences de vie qui les aideront à devenir des champions dans la vie, c'est pour moi une réussite. Mon objectif principal est de m'assurer que je leur enseigne comment marcher dans l'esprit de l'excellence, et les résultats se feront d'eux-mêmes. Je leur dis que nous sommes une grande équipe destinée à la réussite, mais je veux qu'ils comprennent qu'ils sont aussi de grands individus destinés à la réussite. Je ne sais pas si cela les mènera au succès dans le monde en tant que champions, mais je sais qu'ils seront des champions dans la vie.

         traduit du magazine of the Fellowship of Christian Athletes en 2012