Guéris par Dieu
Qui ne connaît pas Joe
Rokocoko, l’un des meilleurs ailiers que la planète n’ait jamais connu ?
Elu meilleur joueur du Monde en 2003, il inscrit au moins un essai à chaque
match qu’il joue aux couleurs des All Blacks. Pour nous, Joe Rokocoko a
bienvoulu livrer un peu plus de son histoire, de ses origines et de ce qui est
vraiment important pour lui...
Nous
sommes Fidjiens. Ma famille et moi allions toujours à l’église et à l’école
du dimanche. J’y allais, sans réfléchir à la raison pour laquelle nous le
faisions. Mes parents ne nous ont jamais dit pourquoi nous y allions le
dimanche. Ils pensaient probablement que j’allais comprendre en écoutant les
responsables des jeunes et les moniteurs d’école du dimanche.
Ma
façon de jouer au rugby a commencé à attirer l’attention et j’ai été sélectionné
dans l’équipe de Nouvelle Zélande à sept en 2002. Les habitudes de l’équipe
étaient un peu relâchées, et je me suis mis à boire avec les gars. Puis
j’ai été transféré dans l’équipe
nationale de moins de 21 ans.
Lors des quarts de finale en Afrique du Sud, je me suis cassé la jambe. Ma
première pensée a été : « S’il te plaît, Père, protège-moi ! » J’ai
crié à Dieu et jusqu’à ce moment-là, j’ai cru que je pouvais contrôler
la situation. J’étais assis dans une salle d’attente à l’aéroport pour
rentrer chez moi. Un vieil homme
m’a regardé. Il s’est levé
et m’a dit : « Ne t’inquiète pas, Dieu va continuer à te bénir et il te
pardonnera tout ce que tu as fait. Aie seulement foi en lui. » Après ça, je
me suis mis à prier et j’ai remercié Dieu d’en être arrivé là dans ma
carrière. Je lui ai aussi demandé de guérir ma jambe. Ma convalescence devait
normalement durer trois mois. Au bout d’un mois et demi, un jour où j’écoutais
de la musique Gospel, j’ai eu le sentiment que le Seigneur m’avait guéri.
J’ai enlevé l’appareillage que le docteur m’avait demandé de porter pour
que ma jambe guérisse. J’ai commencé à sautiller sur place
et je n’avais absolument pas
mal ! Il était question de ma foi en Dieu et j’ai été surpris de constater
à quel point ma foi était petite mais que Dieu avait quand même répondu à
ma prière. Ma jambe était complètement guérie, et j’ai recommencé à
jouer avec un mois et demi d’avance par rapport à ce qui était prévu. Ma
carrière a décollé avec le tournoi du Super 12 alors que je jouais avec l’équipe
d’Auckland Blues en 2003. Après ça, j’ai été sélectionné dans l’équipe
des All Blacks pour la première fois. Puis j’ai joué ma deuxième saison
avec les Blues en 2004 et j’ai à nouveau été sélectionné pour jouer avec
les All Blacks. Tout allait bien pour ma carrière, mais ma vie spirituelle
connaissait des hauts et des bas.
Fin
2004, je me suis rendu compte que je devais faire quelque chose au sujet de ma
vie spirituelle. Je connaissais un jeune responsable d’église et je lui ai
demandé de m’aider. J’avais vraiment le désir de mettre ma vie en règle
avec Dieu. Il m’a dit qu’il
devait partir à 4 h du matin
le lendemain pour aller à l’étranger mais ça ne m’a pas découragé. Je
l’ai retrouvé dans un café à l’aéroport et j’ai prié avec lui pour
donner ma vie au Christ. A partir de ce moment-là, Dieu a placé sur ma route
d’autres chrétiens qui m’ont aidé à grandir dans ma relation avec lui.
Dieu m’a montré à quel point
la prière est puissante et combien il est fidèle si nous sommes patients. Je
continue à le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. J’ai toujours
des luttes de temps en temps, mais Dieu est là pour me fortifier et il m’aide
dans mes difficultés. Je n’ai plus à m’inquiéter !
Mes
versets favoris de la Bible, Esaïe 40 : 30-31, m’ont vraiment aidé. Voici ce
qu’ils disent :
Les
jeunes gens se lassent et ils s’épuisent, et même de robustes gaillards
tombent, mais ceux qui comptent sur l’Eternel renouvellent leur force : ils
prennent leur envol comme de jeunes aigles ; sans se lasser, ils courent, ils
marchent en avant, et ne s’épuisent pas.