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Retour TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU Dieu a changé ma vie
Le 1er août 1988 est née aux USA, la sportive surnommée "la femme la plus forte de l'Amérique". Elle a grandi à Desert Hot Springs en Californie.Elle vit sous le seuil de pauvreté en ne gagnant que 400$ par mois. Elle a donc beaucoup de mal à payer son loyer. Pourtant, le comble c'est qu'elle est la championne en haltérophilie du pays le plus riche de la planète. Personne ne cherche en fait, vraiment à la connaitre. Est-ce louable alors de ne pas se soucier d'elle parce qu'elle n'incarne pas les canons de la beauté féminine avec des mensurations d'1,80 m pour 137 kg ? Bâtie, il est vrai comme un "mec"; ce n'est pas avec ce que la fédération lui donne, qu'elle peut manger les 3000 à 4000 calories qu'elle a besoin quotidiennement, pour suivre son entrainement. Heureusement, son entraîneur Micela, sa famille, ses amis, ou la banque alimentaire pourvoient en partie à ses nécessités. Sarah n'a pas toujours été haltérophile. Elle lançait très loin le poids étant étudiante. Ces records lui ont même permis de décrocher une bourse à l'Université de l'Alabama puis de l'Arizona. C'est en voulant améliorer son record en lancer de poids qu'elle s'initia à l’haltérophilie. En trois mois elle devint une athlète internationale, rivalisant avec les meilleurs mondiaux.
Elle se qualifie au JO de Londres en 2012, avec une barre
de 144kg, soulevée en épaulé jeté et une barre de 110kg à l'arrachée.
Même avec de telles performances, ses chances de remporter une
médaille restent bien minces. Mais ce qui est le plus important à ses
yeux c'est d'avoir pu joindre la force spirituelle à la force physique
pour réaliser un tel exploit. Car battre son record personnel ce jour-là
n'était pas une mince affaire. Juste avant d'arracher la barre aux
poids en fonte, elle fit cette prière: "Père céleste, j'ai vraiment
besoin d'un coup de pouce pour faire partie de l'équipe des jeux
Olympiques. S'il te plait donne-moi le courage et la force dont j'ai
besoin"
A l'âge de 18 ans, Sara Robles décide d'être baptisée. Elle affirme:" l’Évangile m'a donnée des perspectives nouvelles et m'a aidé à guérir les blessures du passé".Elle accepte maintenant cette enfance difficile, vécue au sein d'une famille malade; d'un père devenu invalide par une dépendance à l'alcool, d'une grand-mère atteinte de sclérose en plaque et d'un grand-père diabétique. Elle-même est affaiblie par la maladie de Madelung qui lui a causé une malformation congénitale à l'avant-bras et provoque des douleurs à chaque soulever de barre. Malgré ses innombrables épreuves, Sara n'a pas sombré dans le découragement. Elle garde un moral d'acier. Elle est un modèle pour tous ces jeunes qui ont un physique ingrat et qui ont du mal à s'accepter. Le sport uni à la foi, lui a permis de s'épanouir. Pour preuve cette nouvelle bénédiction: pour la première fois enfin, après l'annonce par les médias de sa qualification olympique, un sponsor s’intéresse sérieusement à elle. |