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TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU
BRANDON PAENGA-AMOSA

               La joie en Christ

Lorsqu'il a 13 ans, Brandon assiste, impuissant, au déclin du mariage de ses parents. Ils divorcent en continuant à entretenir entre eux une relation très toxique. "Ma petite soeur, qui avait 11 ans à l'époque, a été atteinte d'un cancer au même moment, et suivait une chimiothérapie. Inutile de vous dire que j'étais une personne complètement brisée. Je ressassais toutes les choses difficiles de ma vie sans avoir aucune réponse à mes questions." Le rugby devient petit à petit un échappatoire à son quotidien. "J'y ai mis tout ce que j'avais, tout ce que j'étais. Pourtant, il en m'apportait pas la sécurité dont j'avais besoin." A l'âge de 16 ans, son meilleur ami l'invite à une réunion dans une église : "ça m'a plu alors j'y suis retourné quelques fois jusqu'à ce que je participe à un camp de jeunes qui a bouleversé ma vie. J'ai crié à Dieu : j'ai beson de toi !! Et après avoir fait cette prière, j'ai senti une présence qui m'a donné une paix inexplicable."

A partir de ce moment là, il devient maitre de sa vie : "J'ai repris en main ma sexualité, mon langage et le rugby, qui était devenu une idole pour moi." Brandon n'a pas du tout suivi la voie traditionnelle pour devenir professionnel : jamais dans les meilleures écoles, jamais sélectionné dans une équipe provinciale, il n'obtient son premier contrat professionnel qu'à 22 ans. "Avant cela, j'étais éboueur afin de gagner suffisament d'argent pour pouvoir m'entraîner ! Ma carrière est une anomalie, mais si Dieu me demande d'arrêter, je serais capable de tout lâcher immédiatement !"

Ses coéquipiers savent que sa foi l'aide à gérer la pression incroyable que l'on peut vivre dans uen carrière sportive professionnelle. Il essaie toujours de montrer l'exemple de Jésu en apportant de la joie sur et en dehors du terrain. "Après une défaite, le club peut devenir un endroit très déprimant alors j'essaie d'être la lumière de Jésus particulièrement dans ces moments-là. Dieu m'en rend capable parce que justement, le rugby n'a pas la première et unique place dans ma vie."

"Le succès ou l'échec ne modifieront pas mon identité, donc je eux être joyeux, que nous gagnions ou perdions."

                          tiré du Nouveau Testament "Victoire éternelle"