Dieu à mes côtés !

          J'ai bien concouru, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi ... (2 Tim 4:7)

Ces mots reflètent parfaitement ce que j'ai pu vivre lors de la marche de distance olympique de 50 km. Le signe de croix sur la ligne d'arrivée pour « celui » qui a rendu cela possible, qui m'a donné l'opportunité de réaliser mon rêve, qui m'a donné la foi, la force non seulement pendant la compétition olympique, mais surtout pendant les longs et difficiles préparatifs. Neuf années de travail acharné. Travailler dans la chaleur, dans le froid pénétrant, mais toujours avec Dieu à mes côtés.  Des années qui n'ont pas été toutes roses. Il y a eu des moments de doute et de faiblesse, mais à chaque fois, j'essaie de sortir plus fort de chaque défaite. Je ne peux surmonter ces « épines » proverbiales qu'avec la force de la foi.

Lorsque j'étais enfant, enfant de chœur, lecteur, je voulais remercier Dieu du mieux que je pouvais d'avoir la vie. Un cadeau parmi d'autres. Aujourd'hui, en tant qu'athlète, souvent sans mes proches à mes côtés, j'ai Dieu comme ami vers lequel je peux toujours me tourner, qui m'écoutera toujours, qui ne m'abandonnera certainement pas et ne me laissera pas tomber.

Que les mots du père Edward Plenia lors d'une de ses homélies juste avant mes débuts olympiques, « Que cette compétition soit considérée par vous comme la première, la seule et la dernière », deviennent la devise de chacun d'entre nous chaque jour.