Toute la gloire revient à Dieu !

« Ne me donnez ni pauvreté ni richesse ; donnez-moi la nourriture dont j'ai besoin. - Proverbes 30, 8b

Ma famille n'avait pas grand-chose, ayant grandi dans la pauvreté à Pensacola, en Floride, mais nous avions les uns les autres, et c'était vraiment tout ce dont nous avions besoin. Mes six frères et moi adorions être dehors et pratiquer tous les sports imaginables, parfois même en inventant nos propres jeux. Je me souviens encore d'avoir joué au football dans la cour avec mes frères et mes cousins, en rêvant de jouer un jour dans la NFL.

Je me rends compte aujourd'hui de la chance que j'ai eue que mes deux parents soient impliqués dans ma vie. C'est en grande partie grâce à eux que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Ils ont inculqué la morale, les valeurs et les croyances à notre famille, en nous emmenant à l'église chaque semaine et en nous montrant ce que signifie avoir une relation avec le Christ.

Ma carrière de footballeur au lycée a attiré l'attention de plusieurs universités, mais lorsque j'ai prié pour savoir où je devais aller, chaque école s'est désintéressée de moi, à l'exception de l'Université de l'Atlantique de Floride. Honnêtement, je ne savais même pas que la FAU existait lorsqu'elle m'a contacté pour la première fois, mais j'ai senti que Dieu me guidait vers elle.

Le choix de ce « chemin moins fréquenté » s'est avéré être une immense bénédiction. Mes performances sur le terrain étaient évidentes, même si nous ne gagnions pas aussi souvent que nous le souhaitions. Par ailleurs, ma foi a connu une croissance fulgurante. J'avais participé à la FCA au lycée et j'ai immédiatement sauté sur l'occasion lorsque j'ai découvert qu'il y avait un Huddle à FAU. Nous étions tous là les uns pour les autres en tant qu'athlètes et en tant que frères et sœurs en Christ. Nous pouvions parler de nos problèmes et prier les uns pour les autres.

Au fil du temps, j'ai réalisé que j'avais professé le christianisme tout au long de ma vie et que je rendais gloire à Dieu, mais que je continuais à faire beaucoup de choses mondaines, de choses d'étudiant. Dieu me bénissait et m'ouvrait des portes, mais en me regardant honnêtement, j'ai vu que j'étais tiède dans ma foi, un pied dedans et un pied dehors.

Tout a changé lorsque j'ai traversé une période difficile au cours de ma première année d'études. Quelques jours avant un match, j'avais tellement de choses à faire et je me sentais dépassé par tout cela. Les choses se sont accumulées et j'ai touché le fond. Abattu, j'ai appelé le Seigneur et lui ai dit que je ne pouvais plus vivre seul. Ce jour-là, je lui ai tout donné et j'ai sauté à pieds joints. J'ai donné mon cœur à Dieu et je n'ai jamais été la même depuis. J'ai ressenti la pureté de l'amour de Dieu et le fait que tout ce qu'il veut, c'est établir une relation avec chacun d'entre nous et nous inonder de son amour inconditionnel. Depuis lors, j'ai vécu un voyage extraordinaire.

Alors que ma carrière universitaire touchait à sa fin, j'ai jeté mon dévolu sur la draft 2012 de la NFL. Peu importe où - ou si - j'étais sélectionné, ma prière était que Dieu me place exactement là où il voulait que je sois.

C'est exactement ce qu'il a fait lorsque Washington m'a choisi au sixième tour. Leurs entraîneurs ont cru en moi et en mes capacités alors que beaucoup d'autres n'y croyaient pas. Ils m'ont donné une chance inouïe lors de ma première saison, et j'en ai tiré le meilleur parti en nous aidant à atteindre les séries éliminatoires. Mais je ne peux pas m'en attribuer le mérite. Toute la gloire revient à Dieu, car sans lui, rien de tout cela n'aurait été possible.

Depuis que je suis ici, j'ai également été béni par l'aumônier de notre équipe, le pasteur Brett Fuller. Il a toujours des paroles encourageantes pour nous dans nos études bibliques d'équipe. Et, tout comme avec la FCA à FAU, j'ai des frères en Christ dans mon équipe qui me soutiendront à travers tous les hauts et les bas de la vie dans la NFL.

Professer le Christ peut être une chose populaire, mais vivre comme il nous a appelés à le faire n'est pas facile. Nous ne sommes pas tous à la hauteur de sa gloire, mais être capable de marcher avec les autres et d'être là les uns pour les autres, c'est la vraie définition d'être un coéquipier.

Je remercie Dieu de m'avoir transformée et d'être le roc solide sur lequel je me tiens. Il ne m'a jamais abandonnée. Sans lui, j'aurais abandonné depuis longtemps. Il m'a donné les capacités de jouer ce jeu et, en retour, je joue pour le glorifier. Il est, était et sera toujours le véritable prix.

         traduit du magazine of the Fellowship of Christian Athletes en 2013