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TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU
ELANA MEYER

               Donner le meilleur de soi-même !

Être chrétienne implique d'avoir une relation personnelle et quotidienne avec Dieu. C'est au cours de ma première année de lycée que j'ai accepté Jésus-Christ dans ma vie et que je suis entrée dans cette relation personnelle. Pendant les années qui ont suivi, je n'ai pas eu l'assurance que j'étais vraiment un de Ses enfants. Lorsque tout allait bien et que j'étais heureux, je me sentais comme un enfant de Dieu. Quand tout n'allait pas bien, je ne me sentais pas comme un de ses enfants. Je le recevais alors à nouveau dans ma vie. Cela s'est produit à plusieurs reprises et j'ai trouvé cela frustrant. À ce stade, je dépendais de mes sentiments et non des promesses de Dieu.

Au cours de mon premier semestre à l'université de Stellenbosch, j'ai commencé à m'entraîner avec un groupe de gars. Pendant que nous nous entraînions, ils commençaient tout simplement à parler du Seigneur, de sa bonté, de ce qu'il fait pour eux. Cela m'a fait une profonde impression. Jusqu'alors, mon idée d'être chrétienne était plutôt de lire ma Bible le soir, ou d'entendre parler du Seigneur à l'église ou dans un groupe d'étude biblique. Pendant une journée ordinaire, je ne parlerais jamais vraiment de Lui à qui que ce soit. Ces types étaient différents. Je pouvais le voir dans leur vie. Ce fut un tournant dans ma vie. J'ai commencé à avoir l'assurance du salut, qu'une fois qu'on l'a reçu, on est son enfant. Peu importe ce que l'on ressent ou que les choses se passent bien ou pas, on reste un enfant du Roi. C'est la première année que j'ai commencé à vivre. Dès lors, j'ai découvert que je pouvais impliquer le Seigneur dans d'autres domaines de ma vie et j'ai commencé à m'intéresser sincèrement aux autres. Vous voyez, on ne peut pas emmener au ciel un diplôme, une voiture, de beaux vêtements, des chaussures de course ou quoi que ce soit d'autre avec soi. On ne peut emmener que des gens. Je dois donc sûrement parler du Seigneur aux gens. Tout cela m'a motivé à commencer à témoigner et à parler à mes amis. J'aime mon sport et je cours parce que c'est amusant. Pour moi, la connaissance du Seigneur a rendu ce plaisir possible. Je n'ai aucun problème à sortir et à m'entraîner l'après-midi, car le plaisir me facilite la tâche. Dès que je ne le fais pas, je m'arrête. Je n'ai pas de secrets particuliers pour réussir mes exploits en athlétisme. J'ai un programme d'entraînement ordinaire. Pour moi, le succès passe par un entraînement régulier sur le long terme. On ne peut pas s'attendre à remporter la victoire si on décide de sauter des séances d'entraînement pour une raison quelconque. Cela vient avec le temps. Il faut être prêt à travailler dur. Et c'est plus facile à faire si l'on aime s'entraîner. Je suis avant tout un chrétien qui se trouve être aussi un athlète. Les deux sont inséparables. On ne peut pas dire qu'on est chrétien le dimanche quand on va à l'église et quand on a des moments de dévotion, mais quand on s'entraîne, on est seul, donc mon athlétisme fait partie de ma vie. Je suis avant tout une chrétienne, et ensuite un athlète - mais les deux ne sont pas des compartiments séparés de ma vie.

Avant chaque course, je demande au Seigneur de m'utiliser comme il lui semble le mieux. Je sais aussi que je dois, moi aussi, donner le meilleur de moi-même, alors Dieu donnera le meilleur de lui-même. Ensuite, ayant demandé cela à Lui, que cela me convienne ou non, le résultat sera le meilleur. Je peux me contenter de cela. Ensuite, quand je vais bien, je suis ravi parce que je sais que c'est le Seigneur qui l'a voulu ainsi... et quand je ne vais pas bien, je n'ai pas à me sentir mal parce que c'est arrivé ainsi pour une bonne raison.

Bien qu'être chrétienne ne soit pas toujours facile, c'est bien d'être un enfant de Dieu parce que Dieu est amour, sa volonté est amour et ses lois sont des lois d'amour. Comme le dit la Bible, "Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur". L'athlétisme n'est qu'un don, et sans le Seigneur, je n'aurais rien accompli par moi-même.

Une image symbolique restera marquée dans l'imaginaire des gens : Après la finale du 10 000 m aux Jeux Olympiques de 1992, Elana, la blanche sud-africaine, 2° faisant un tour d'honneur avec la noire Darartu Tulu 1°.