Le retour en force de Catriona
Catriona LeMay Doan a trouvé le
pouvoir de changer et a effectué un come-back qui lui a valu une médaille d'or
aux Jeux Olympiques d'hiver de 1998...
C'est encore très clair dans ma mémoire. Les éliminatoires pour la course des
500 mètres en patinage de vitesse lors des Jeux Olympiques d'hiver de 1994 à
Lillehammer en Norvège. Au début de la course, j'ai touché le rebord, je suis
tombée sur la glace et suis venue me fracasser contre une barrière. C'était sûrement
un point bas dans ma carrière, d'autant plus que des millions de fans étaient
en train de me regarder à la télé. Ça m'a pris des mois pour retrouver le
courage de patiner à nouveau. Pendant cette période, je me suis demandée
pourquoi cela m'était arrivé.
Avant les Olympiades, tout se passait tellement bien. C'est là que j'ai commencé
à me rendre compte que certains athlètes de haut niveau avaient l'air
malheureux et donc je me suis mise à chercher des réponses. J'ai rencontré
quelqu'un qui m'a expliqué qui est Jésus - comment Il pouvait répondre à mes
questions et comment je pouvais Le connaître de manière personnelle. Peu après
cela, j'ai demandé à Jésus d'être la plus grande partie de ma vie.
Maintenant je vis ma vie en paix et je sais que Jésus fait partie de tout ce
que je fais, que ce soit sur la glace ou autrement. Bien sûr, je m'entraîne et
je travaille, mais je me confie en Lui pour me donner une perspective claire
dans tout ce que je fais.
C'est cette attitude que j'ai emportée avec moi à Nagano, au Japon, pour les
Jeux d'hiver de 1998. Je savais que quel que fût mon succès, Jésus serait là
pour moi. Cette fois-ci, j'ai bien patiné et j'ai remporté la médaille d'or
dans les 500 mètres. Bien que ce fut une grande victoire, je sais que
c'est ma relation avec Jésus qui donne un vrai sens à ma vie. Il m'aime,
m'apporte de la joie dans ma vie et me donne la paix. Avec Lui, ma vie m'apporte
beaucoup de satisfaction.
Elle est l'une des femmes les plus rapides sur
patins et la fierté d'une nation. En franchissant la ligne d'arrivée du
500 mètres en 38,21 secondes, Catriona LeMay Doan a fait vibrer tout le
monde avec son patin en métal doré aux Jeux olympiques d'hiver de 1998
à Nagano, au Japon. Et cinq jours plus tard, elle a récidivé en
remportant le bronze au 100 mètres.
Les Canadiens étaient ravis. "Parfois, ça me frappe - wow, j'ai fait
ça", dit-elle. Quand je rencontre des gens qui ont cette réaction, je
me dis que ce n'est pas vraiment grave. Je suis la même personne... Je
vois la vie comme un processus, et si je prenais la médaille d'or comme
point culminant, il n'y aurait nulle part où aller".
Cette attitude terre-à-terre permet à la native du Saskatchewan de
garder les pieds sur terre, même lorsque les choses ne se passent pas
comme prévu. Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1994, Catriona a pris
un avantage et s'est écrasée dans l'une de ses courses. Ses espoirs de
médaille ont été anéantis devant des millions de téléspectateurs.
"C'était le point le plus bas de sa carrière", se souvient Catriona.
"Mais Dieu a utilisé cette expérience comme un grand tournant dans ma
vie."
Après cela, Catriona s'est demandé pourquoi. Même les gens au sommet de
sa carrière ne semblaient pas satisfaits. Il fallait qu'il y ait plus
dans la vie. "J'ai commencé à chercher des réponses à mes questions",
se souvient-elle. "J'ai rencontré quelqu'un qui m'a expliqué ce que
signifie avoir une relation avec Dieu." Trois semaines plus tard,
Catriona a consacré sa vie à Jésus.
Et elle n'a pas regardé en arrière. "J'ai appris à ne pas me mettre
autant de pression pour obtenir un certain résultat", dit Catriona.
"Dieu m'a donné une paix concernant ma vie et mon sport ou toute autre
partie de ma vie, je ne suis jamais seule."
Quoi qu'il arrive", ajoute-t-elle, "je quitte la glace en disant :
"Merci, Dieu, pour les talents et les opportunités que tu m'as donnés".
Catriona a suivi sa médaille d'or à Nagano par une victoire aux
Championnats du monde de sprint 1998 à Calgary. Elle a également établi
un record du monde dans la course de 500m - 37,55 secondes.
Mais au-delà de ces exploits, c'est sa relation avec Dieu qui lui donne
toute sa signification. "Je fais le travail et l'entraînement, mais je
dépends de Dieu pour tout", ajoute-t-elle. "Je suis toujours la même
personne, ni plus ni moins, car Dieu est avec moi."