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Retour TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU Il n'y a qu'en Dieu que j'ai trouvé la figure paternelle qui me manquait
"J'ai eu la chance de grandir dans une famille qui croyait en Jésus. Nous priions tous ensemble et allions à l'église chaque semaine." Originaire d'une petite ville de la campagne sud-africaine, Bernard Le Roux fréquentait les enfants de son âge à l'école du dimanche, sans toutefois être particulièrement proche de Dieu. Il suivait juste le rythme de vie d'une famille croyante et aimante, sans avoir fait ce choix personnellement. Son père décède lorsqu'il a un an. Il grandit sans figure paternelle et cela se révèle très difficile pour lui : "Je recherchais constamment cet amour protecteur ailleurs. J'étais très peu sûr de moi." Après quelques années sans papa, il a la chance d'avoir un beau-père extraordinaire, cette figure paternelle qui manquait tellement à sa vie et qui devient même son meilleur ami. "Malheureusement, je l'ai aussi perdu dans un accident de moto quand j'avais 18 ans. Ce fut un moment extrêmement dur !" Suite à ces deux deuils successifs, Bernard devient un jeune homme très frustré et en colère contre tout et tout le monde. En manque de repères, il s'enfonce petit à petit dans une vie où il accumule des choix catastrophiques. A cette période, il commence à jouer au rugby à un niveau proche des professionnels en Afrique du Sud. Heureusement, des gens de son entourage prient pour lui et sans l'expliquer, il sent malgré tout que Dieu n'et jamais très loin. Il décide de se tourner réellement vers Lui en septembre 2007, peu après ses 18 ans : "Je lui ai complètement donné ma vie. J'ai commencé à prier, à étudier la Bible et à avoir une véritable relation avec Lui. J'ai réalisé qu'Il était là depuis le début, qu'Il ne m'avait jamais abandonné et j'ai trouvé en Lui la meilleure figure paternelle que je pouvais espérer !" Peu après, sa vie entière se met en place. "Je me sentais plus sûr de moi, plus confiant, plus concentré. Avant, le rugby était l'endroit où je me débarrassais de toute ma colère et de ma frustration. J'étais un joueur très agressif et brouillon." Un an avant son arrivée en France, en 2009, il est déjà devenu un bien meilleur joueur : plus concentré, plus discipliné et plus motivé ! Il débarque au Racing après une saison seulement en tant que professionnel. En 2013, il connaît ses premières sélections en Equipe de France où il joue pendant 8 ans, cumulant près d'une cinquantaine d'apparitions sous le maillot bleu. Dans ce milieu aux émotions exacerbées, il y a une bonne dose de pression et de nombreuses déceptions sportives et humaines, mais il sait comment les gérer : "Je suis tellement reconnaissant d'avoir eu Dieu tout au long de ma carrière. J'ai également la chance d'avoir une église, une commuanuté concernée, qui prie les uns pour els autres. Le pouvoir de la prière, je l'ai d'ailleurs expérimenté à maintes reprises tout au long de ma carrière." Son souhait le plus cher est que chaque jeune athlète ait l'occasion de commencer son parcours sportif en connaissant Dieu, et en reconnaissant en Lui ce Père céleste aimant et compatissant. parce que par lui, comme le disent les versets 29, 30 et 31 d'Isaïe 40, tout est possible ! "Il donne de la force à celui qui est épuisé et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. Les adolescents s'épuisent, ils se fatiguent, les jeunes gens finissent par trébucher : mais ceux qui espèrent dans le Seigneur renouvellent leur force. Ils prennent leur essor comme les aigles ; ils courent et ne se fatiguent pas, ils marchent et ne s'épuisent pas." tiré du Nouveau Testament "Victoire éternelle"
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