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Retour TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU Une relation forte avec Dieu !
STV : Quand avez-vous commencé à faire de la gymnastique ? GJ : J'avais 4 ans quand j'ai commencé la gymnastique et j'ai participé à ma première compétition à l'âge de 6 ans. J'avais beaucoup trop d'énergie et j'étais à la limite de la destruction, alors ma mère m'a emmenée voir un pédiatre qui m'a recommandé la gymnastique comme moyen de m'aider à brûler mon excès d'énergie en toute sécurité. STV : Votre carrière à l'université de Géorgie a été couronnée de succès. Qu'est-ce que votre passage en tant que Gym Dog a signifié pour vous ? GJ : Gagner des titres nationaux, c'est bien, et cela m'a permis de tirer des leçons durables sur les récompenses du travail acharné et de l'esprit d'équipe, mais les défis que j'ai dû relever tout au long de mon parcours ont façonné ce que je suis. Mon séjour en Géorgie a été plus difficile que n'importe quelle autre période de ma vie, mais c'est celle qui a été la plus gratifiante. J'ai été poussée dans mes derniers retranchements et c'est ainsi que j'ai découvert qui j'étais vraiment. STV : Quel a été l'impact de votre séjour à l'université et au sein de la FCA sur votre foi ? GJ : Je n'avais jamais vraiment fait l'expérience de la communauté chrétienne et de la fraternité avant de faire partie de la FCA. Notre Huddle sur le campus m'a donné des amis qui m'ont encouragé, ont prié pour moi et m'ont construit. Notre aumônier et directrice du campus de la FCA, Jill Perry, était là à se déverser sur nous, et elle m'a vraiment aidée à développer ma relation avec le Christ. En Géorgie, j'ai compris que Jésus était mort pour moi et qu'aucun accomplissement terrestre ne me rendrait plus forte que ce que je suis en Christ. Ma relation avec le Seigneur n'aurait pas été aussi forte si je n'avais pas quitté le nid de mes parents et découvert par moi-même ce en quoi je croyais. STV : Quelles leçons tirées de votre expérience d'athlète intégrez-vous dans votre rôle d'entraîneur ? GJ : Il y a tellement de choses à enseigner en gymnastique, comme la présentation, l'enthousiasme et le travail. Mais il y a aussi des leçons spirituelles, comme le fait de concourir pour un public unique. J'essaie d'enseigner à ces filles de 6 à 11 ans que les résultats et les récompenses n'ont pas autant d'importance que le véritable objectif de la compétition. STV : Considérez-vous l'entraînement comme une opportunité de ministère ? GJ : Absolument ! J'aime les enfants et j'aime Jésus, et le fait d'entraîner ces filles réunit ces deux éléments. Il s'agit d'enfants, de Jésus et de gymnastique, et c'est un programme qui me permet d'utiliser le sport comme moyen de développer le caractère et d'enseigner des leçons de vie. D'après ma propre expérience, je sais que ces filles ne sont peut-être pas assez audacieuses pour partager l'Évangile entre elles, et je pense donc que l'une de mes tâches les plus importantes en tant qu'entraîneur est de leur donner les moyens d'agir. traduit du magazine of the Fellowship of Christian Athletes en 2012
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