Dieu est devenu ma priorité !

En vieillissant, j'ai découvert qu'il y avait d'autres choses que le monde voulait me faire croire. L'une d'entre elles était que l'on n'a qu'une seule vie à vivre, et qu'ensuite on meurt. C'est pourquoi vous devez faire ce qu'il faut pour vivre une vie heureuse et réussie. Lorsque ma carrière d'entraîneur a pris son envol, j'ai adhéré au plan de match du monde entier. Je voulais devenir entraîneur de football. À mes yeux, cela m'apporterait tout ce que je voulais et pensais avoir besoin, comme l'argent et le prestige. C'est devenu une obsession, je voulais être entraîneur principal plus que tout dans la vie.

Je passais d'un poste d'assistant à l'autre et en 1972, alors que j'étais entraîneur à l'université de l'Arkansas, Dieu m'a mis en contact avec un petit professeur de l'école du dimanche de Fayetteville, sans prétention. Il s'appelait George Tharel, et il m'a intrigué - autant par sa vie que par son enseignement. C'était un homme en paix avec lui-même et avec Dieu. Etre motivé était l'une de mes forces, mais j'enviais les gens qui pouvaient se détendre et profiter de la vie. En regardant sa vie, j'ai commencé à voir qu'il y avait un autre plan de jeu que celui du monde. Le plan de Dieu n'était pas basé sur l'argent, la position et le fait de gagner des matchs de football. Dieu ne s'intéressait qu'à ma relation avec lui. Et même si j'étais devenu chrétien à neuf ans, je n'avais jamais fait de Dieu une priorité. George m'a aidé à le voir, et un soir à l'église, je me suis avancé et j'ai confessé dans mon cœur : "Dieu, je te connais depuis que j'ai neuf ans, mais je ne vis pas pour toi. Ce soir, je veux te dédier à nouveau ma vie et m'engager avec toi". Lorsque j'ai commencé à vivre cela, il est devenu évident que ma vie était différente. Certains des changements ont été immédiats, mais d'autres ont été un processus.