Dieu m'a donné des capacités !

Brie Ellard pourrait être la fille d'à côté. Elle est calme, bien élevée, facile à vivre et a un grand sourire. Mais ne vous y trompez pas, cette jeune fille de 22 ans est aussi une compétitrice acharnée.

La plus jeune membre de l'équipe nationale d'aviron du Canada, Brie a en fait commencé sa carrière sportive en tant que gymnaste. Ce n'est que lorsqu'une série de blessures l'a forcée à quitter définitivement le tapis qu'elle s'est tournée vers l'aviron.

"C'est mon père, en fait, qui m'a d'abord encouragée à essayer", se souvient-elle. Étant donné que son père était l'entraîneur provincial d'aviron à l'époque, ce n'était pas un grand saut. Pourtant, Brie s'est vite fait remarquer.

Les championnats du monde juniors, les Jeux du Canada, le Royal Canadian Henley, les championnats nationaux américains - tout ce que vous voulez, Brie l'a fait. Actuellement, elle s'entraîne pour les Jeux olympiques de 2004 et a déjà été intronisée au Saskatchewan Hall of Fame.

Alors qu'est-ce qui la fait avancer ? Deux choses : une famille solide et une foi inébranlable en Dieu.

"Ma famille est ma bouée de sauvetage", admet Brie. Nous sommes très proches et ils me prodiguent toujours des encouragements.

Mais le jour de la course, Brie dit que c'est sa foi en Christ qui l'aide vraiment à rester concentrée. "Mon bateau et mes rames ont la forme d'une croix", explique-t-elle. Quand je les regarde, je me souviens de Philippiens 4:13, "Je peux tout faire par Celui qui me fortifie".

Brie réfléchit souvent à ce verset, même hors de l'eau.

"C'est une lutte pour sortir de mon environnement protégé et faire face à tous ces nouveaux stimuli", dit-elle à propos de la pression des pairs. "Je fais très attention à ne pas faire des choses qui rongent mon âme."

Elle admet que c'est difficile. Son seul emploi du temps est stressant : entraînement trois fois par jour, études de psychologie à l'université de Regina et un emploi de nounou à temps partiel. Mais aussi difficile que cela puisse être, Brie refuse d'abandonner.

"Je ne travaille pas vraiment aussi dur que pour les prix et la reconnaissance", dit-elle. "Ces choses sont temporaires et ne durent pas. Je rame parce que j'aime être sur l'eau - et parce que Dieu m'a béni avec cette capacité".