Notre Dame de Lorette !

Ferdinando Coppola. 32 ans, gardien de but de l'Atalanta.

Dans une interview, il a révélé : "Je porte toujours sur moi l'image de Notre-Dame de Lorette. Avant, je la mettais dans un coin, maintenant je l'attache au poteau de but avec des patchs. Depuis plus d'un an et demi, je vais tous les jeudis au sanctuaire de Lorette.

Je suis devenu dévot pendant une période délicate de ma carrière : je cherchais l'équilibre et la sérénité et je les ai trouvés". Ce n'est pas de la superstition : "Je suis un grand croyant et j'ai toujours aménagé un espace quotidien à consacrer à la religion.

Bien sûr, ma "napolitainité" compte, mais la chose la plus importante est l'éducation que j'ai reçue, et même si je me rends compte que la carte sainte peut être un peu trop tape-à-l'œil, je crois que la foi que l'on y met est fondamentale. Sans oublier qu'avec la nouvelle réglementation, je ne peux même plus porter le collier avec le crucifix...".

Et comment gérez-vous les personnes qui blasphèment sur le terrain ? Avec les adversaires, je ne me suis jamais permis de dire quoi que ce soit", explique-t-il, "alors qu'avec mes coéquipiers, je n'ai jamais eu de problème pour dire que le blasphème n'avait pas sa place, même dans le feu de l'action. Après tout, beaucoup d'entre nous sont croyants".

Son collègue Federico Marchetti a déclaré : "Je connais bien l'histoire de Coppola parce qu'il a raconté qu'il est sorti d'une période difficile précisément grâce à la dévotion et à la redécouverte de la foi".