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Retour TEMOIGNAGE DE SPORTIF DE HAUT NIVEAU La persévérance dans la foi et le sport
Pour la première fois le
pentathlon moderne féminin devient un sport olympique en 2000 à Sydney. C'est
un fait historique pour une discipline d'origine militaire. Stéphanie Cook y participe
alors sous le drapeau de la Grande Bretagne avec sa compatriote Kate Allenby
( faisant figure de favorite ). Ce jeune médecin passionné par sa
profession est loin d'imaginer qu'elle va remporter l'or Olympique, en
Australie. Mais pour comprendre son exploit il
est nécessaire de revenir au source de ce sport peu connu. Le pentathlon moderne est constituée
de 5 disciplines sportives, plus différentes et difficiles les unes que les
autres : le tir, l'escrime, l’équitation, la natation et la course. Stéphanie
Cook connait bien cette discipline puisque 5 ans auparavant, elle concourrait
déjà pour l'université d'Oxford.
Mais elle inclut dans son entraînement des ingrédients peu communs. A
Sydney, la Bible fait partie de sa préparation mentale. Dans ses moments
quotidiens de récupération, elle se met à l'écart pour méditer sur un verset.
" Dieu est une priorité dans ma journée et il est important
d'être discipliné dans sa vie chrétienne" La
pentathlète écossaise a grandi dans une famille chrétienne et se souvient
d'avoir toujours eu prés de
son lit un nouveau testament. "Je savais dans mon fort intérieur que
quelqu'un me regardait et s'occupait de moi" Mais
c'est à l'âge de 17 ans, lorsqu’elle rejoint une
amie membre d'un groupe de jeunes d'une église de Cambridge, qu'elle prend
vraiment conscience du décalage entre sa croyance et sa foi. "Ma foi,
bien qu'elle a toujours été présente a pris alors beaucoup plus de sens et de
clarté dans mon esprit". Stéphanie a aussi son héros, son modèle
sportif qui l'inspire avec Eric Liddell;
" moins par ses résultats mais plus par la manière qu'il s'y est pris
pour les atteindre". La
foi de Stéphanie outsider à Sydney, s'illustre bien dans cette journée
mémorable ou rien n'est joué d'avance et où la victoire fut acquise sur le fil
lors de la dernière épreuve. Dimanche
1 octobre 2000, la compétition démarre tôt, à 6h45 par le tir au pistolet.
Stephanie est huitième. Après une pause d'une heure, l'escrime commence. Elle
perd quatre de ses cinq premiers combats, mais elle garde confiance en elle et
remporte les dix autres. Elle glisse alors à la 14ème place. A midi les
concurrents sont à la piscine olympique. Elle est toujours aussi motivée et
pour preuve elle bat son record personnel mais reste à la même place au
classement général. Puis vint le saut d'obstacle, qui lui fait grappiller quelques places
pour revenir 8ème. A 17 heures arrive enfin l'heure de la dernière
épreuve: le cross country, ou 3000 mètres restent à parcourir pour peut être viser une place sur le
podium. Les concurrents sont espacés en fonctions des points qu'ils ont
accumulés sur les autres épreuves. Partie en huitième position, à 49 secondes
de la première, elle parvient à revenir progressivement jusqu'à la 4ème place à
la mi-course. Et là elle décide d'accélérer et double une concurrente pour se
placer en 3ème position. Elle sait qu'elle peut décrocher le bronze, mais sa
foi la pousse à viser encore plus haut. Elle s'attaque alors aux favoris. Sa
compatriote d'abord puis l'américaine qui a mené toute la compétition se
retrouvent derrière elle. Elle gagne avec seulement 2 secondes d'avance. Il est
17h30. Après 12 heures de compétition, le médecin écossais décroche
sa plus belle médaille. Un
an plus tard, sur sa lancée, elle conclura sa carrière en apothéose, devenant en juin championne d'Europe, puis
en en juillet de la même année: championne du monde. |