Fier d'être catholique !

Javier "Chicharito" Hernández est le footballeur mexicain du moment. Après être devenu l'une des sensations du football anglais grâce à ses grandes performances à Manchester United (où il a été élu meilleur joueur de Premier League en décembre 2012), et après des passages au Real Madrid et au Sevilla F.C., il a été recruté par le Los Angeles Galaxy aux États-Unis.

Cependant, ce n'est pas seulement son football et ses buts qui ont impressionné les Anglais et les Espagnols, mais la foi profonde et l'humilité du jeune joueur l'ont érigé en exemple pour les jeunes. Il figure déjà sur les listes des sportifs les plus religieux du monde.

Il parle toujours de Dieu

Malgré la célébrité et l'argent, Chicharito n'a pas perdu ses repères et sait très bien d'où il vient et où il va. Il n'a jamais caché sa fervente foi catholique et il est d'ailleurs surprenant de constater à quel point il parle souvent de Dieu. Dans chacune de ses interviews et de ses apparitions publiques, il rend grâce pour ce qu'il a et pour la chance qu'il a de jouer au football.

L'image la plus frappante et la plus connue de ce footballeur est celle d'avant chaque match, lorsqu'il s'agenouille, les yeux fermés et les bras ouverts, pour prier : "Je prie toujours sur le terrain avant un match. C'est une routine importante pour moi, mais ce n'est pas une superstition", dit-il. "J'aime prier, je peux parler à Dieu et lui dire de veiller à la santé des deux équipes.

Un ange chez les "red devils
Curieusement, cet "ange" qui prie pour ses coéquipiers et ses rivaux sert dans l'équipe historique de Manchester United, connue dans le monde entier sous le nom de "red devils", les diables rouges.  Un ange parmi les démons.

Malgré cela, sa religiosité lui a causé plusieurs problèmes dans le football britannique. Il a subi des menaces de la part des protestants des Rangers en raison de sa dévotion catholique, et diverses autorités ont même essayé de le persuader de ne pas prier en public pour ne pas troubler l'atmosphère.

Fier d'être catholique
Cette foi dont il se targue a interrogé les supporters et les journalistes en Angleterre. Mais il est clair : "Je suis catholique, je n'ai pas honte de le dire. J'ai reçu une éducation catholique à la maison, ma grand-mère est surtout très catholique et c'est la base de notre famille". Sa grand-mère, Doña Lucha, lui a inculqué dès son plus jeune âge l'amour de l'Église catholique et de la Vierge Marie, ce que ce footballeur à succès n'a pas oublié.

Dieu et la famille, la clé du succès
La famille est la chose la plus importante pour lui et lui a donné de la stabilité dans le monde compliqué du football. Lors d'une interview, on lui a demandé de définir le succès en trois mots et il n'a pas hésité : "Dieu, la famille, la persévérance".

S'il a déjà réussi dans le football, son rêve depuis l'enfance, il est maintenant en passe de réaliser son deuxième rêve, celui de se marier et de devenir père. Malgré son succès, il est toujours avec sa petite amie de toujours. "Je veux être un mari, je veux être un père, mais chaque chose en son temps. C'est Dieu qui en décidera, et quand il le fera, cela changera évidemment toute ma vie".

Reconnaissant envers Dieu
Tout comme sa foi, l'humilité dont il fait preuve au quotidien ne laisse personne indifférent à Manchester. Chicharito raconte : "Je me considère comme une personne qui réalise ses rêves, qui se bat pour ce dont elle a toujours rêvé depuis son enfance, qui fait ce qu'elle a toujours voulu... mais il n'y aura aucune profession, aucun travail, aucune réussite, aucun argent qui me fera me sentir plus ou moins que les autres. Je serai toujours très reconnaissant à ma famille et à Dieu de m'avoir inculqué cela.

Ce caractère a également été forgé par différents événements de sa vie, qui l'ont amené à accorder une véritable importance aux choses. En effet, il était sur le point d'abandonner le football et c'est cette crise qui l'a conduit à Dieu.

La crise qui a changé sa vie
"J'étais sur le point de prendre ma retraite, j'avais beaucoup de doutes quant à savoir si je devais ou non continuer sur le chemin que Dieu m'avait tracé. Je ne jouais pas beaucoup et j'étais en réserve" et il a commencé à être très triste. À cette époque, un de ses coéquipiers à Chivas, Ramón Morales, de treize ans son aîné, l'a beaucoup aidé. J'ai essayé de l'aider en lui disant de faire confiance à Dieu, je crois, il croit beaucoup en Dieu, sa famille croit. Et que Dieu donne quand on fait un effort, quand on fait les choses avec honnêteté, respect et dévouement.

Petit à petit, dans cette situation, il a commencé à s'accrocher de plus en plus à Dieu et à "voir la vie sous un autre angle, à savoir que même si je ne réussis pas dans le football, je peux être heureux, c'est là que j'ai appris que la vie ne se résume pas à la profession, parce que même si c'est ton rêve, même si tu te bats pour lui, ce n'est pas tout. J'ai donc commencé à apprécier chaque séance d'entraînement, chaque minute, chaque moment avec ma famille. J'ai commencé à apprécier beaucoup de choses au-delà du football. Je me suis beaucoup attaché à Dieu et je pense que cela m'a aidé à croire davantage en lui et à voir la vie d'une manière différente.

Les sages conseils de sa grand-mère
Il y a un conseil de sa grand-mère qui est resté gravé dans sa mémoire et qu'il dit ne jamais oublier : "Le temps de Dieu est parfait et Dieu connaît le temps de chacun". Et les conséquences sont évidentes. Après cet échec, sa carrière décolle. Il est l'idole des Mexicains, buteur de son équipe nationale en Coupe du monde, qui après avoir réussi en Europe, est en train de réussir aux États-Unis. Mais sans Dieu et sa famille, tout cela n'aurait pas été possible. Chicharito ne l'oublie pas.