Témoigner comme disciple de Dieu !

« L'Éternel est mon berger, je ne manque de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me conduit vers des eaux tranquilles. Il renouvelle ma vie... » - Psaume 23:1-3

J'ai grandi à McKeesport, en Pennsylvanie, une ville d'environ 24 000 habitants située juste à côté de Pittsburgh. C'était un endroit tranquille pour ma mère et mon beau-père qui ont élevé notre famille, composée de moi, de mes deux jeunes frères et sœurs et de mon cousin plus âgé, qui est devenu mon grand frère après que mes parents l'aient adopté.

Enfant, je participais à toutes sortes d'activités. Je faisais du sport, je dansais, je jouais d'un instrument de musique et j'étais pom-pom girl, mais mon plus grand amour était le basket-ball. Je suivais toujours mes cousins garçons pour jouer, ce qui ne me rendait pas nécessairement plus forte ou meilleure, mais me faisait certainement aimer le sport plus que mes Barbies.

En grandissant, ma famille allait à l'église tous les dimanches. De ce fait, je connaissais le Seigneur et j'avais des bases de foi, mais dans mon esprit, cela faisait simplement partie de notre routine familiale. Je n'ai jamais vraiment posé de questions ou étudié la question par moi-même, et je ne dirais donc pas que j'ai eu ma propre démarche avec Dieu.

Mais lorsque je suis arrivé au lycée, tout a changé. Mon entraîneur de basket-ball, Gerald Grayson, était un homme qui se souciait vraiment plus du développement spirituel de notre équipe que des victoires et des défaites. Il tenait absolument à ce que nous apprenions à connaître Dieu par nous-mêmes et à ce que nous comprenions en quoi cela changerait notre vie. Grâce à ses encouragements, j'ai commencé à chercher Dieu et à passer du temps avec lui sur le plan personnel.

Dans le même temps, notre équipe de basket était vraiment bonne et je jouais bien, si bien que les gens ont commencé à le remarquer. Les attentes à mon égard ont fini par être si élevées que j'ai dû faire attention à ne pas me laisser prendre au piège. Heureusement, l'entraîneur Grayson était là pour me rappeler que ma relation avec Dieu était plus importante que le basket.

Après le lycée, Dieu a continué à me bénir en me donnant des mentors - coéquipiers et autres croyants - qui m'ont guidé. Tout au long de l'université et maintenant dans ma carrière professionnelle, ces frères et sœurs en Christ m'ont enseigné de nombreuses leçons, y compris la vérité importante que ma marche avec le Christ est la mienne et que je ne devrais jamais la comparer à celle de quelqu'un d'autre.

La foi mutuelle en Christ m'a également rapprochée d'autres femmes de la WNBA, comme Ruth Riley des Silver Stars de San Antonio. Nous avons joué pour des écoles rivales à l'université (elle à Notre Dame et moi à UConn), et nous ne nous connaissions pas personnellement ni ne nous intéressions particulièrement à l'équipe de l'autre. Mais en jouant ensemble pour le Detroit Shock, nous avons noué un lien spécial et sommes devenues de véritables sœurs dans le Christ. J'ai été tellement bénie par nos encouragements mutuels et, heureusement, par l'intermédiaire du Christ, j'ai pu développer plusieurs relations de ce type au fil des ans, qui se sont révélées inestimables.

Chaque fois que je le peux, j'essaie de saisir l'occasion de partager ma foi avec des coéquipiers qui ne sont pas croyants. Alors qu'ils traversent les difficultés de la vie, je leur parle de l'assurance et de la paix que le Christ m'apporte, et je leur fais savoir que je prie pour eux et que je suis là pour eux. Pour moi, c'est là notre responsabilité en tant que chrétiens : aimer et prendre soin des autres et les aider à accepter l'amour du Christ et l'invitation à la relation pour eux-mêmes. Au-delà du vestiaire, je vois aussi la plateforme qui m'a été donnée en tant qu'athlète professionnel. C'est une responsabilité qui m'incombe et que je prends très au sérieux.

En tant que chrétiens, notre foi est constamment mise à l'épreuve. Il y aura toujours des épreuves, mais nous devons essayer de les voir comme des occasions de renforcer notre foi, des obstacles qui peuvent devenir des éléments de notre témoignage en tant que disciples de Dieu.

Mon histoire - et en fait ma raison d'être dans le sport - est encore en cours d'écriture. Chaque fois que j'ai besoin d'être encouragé dans ma foi, je me souviens d'une leçon que ma mère m'a apprise lorsque j'étais au lycée, après que notre équipe eut perdu le championnat d'État. J'étais tellement anéantie que je n'ai pas pu aller à l'école pendant des jours et que je ne voulais rien faire. Mais ma mère m'a rappelé à ce moment-là que Dieu avait un plan plus grand pour moi et que tout ce que j'avais à faire, c'était de lui faire confiance. Cette vérité vitale est restée en moi, et aujourd'hui, des années plus tard, je peux voir que son plan pour moi est bien plus grand que je n'aurais jamais pu l'imaginer.

Heureusement, ce n'est pas encore terminé. Il y a encore tant de choses que je veux donner à ce monde et, par sa grâce, je sais qu'il m'utilisera pour sa gloire afin d'atteindre ces objectifs. Mon rôle consiste simplement à me concentrer pour devenir une meilleure femme, fille, amie et leader, et à le laisser s'occuper du reste.

         traduit du magazine of the Fellowship of Christian Athletes en 2011