Le bonheur d'être en bonne santé !

" J'ai toujours aimé courir ! Au collège, j'ai rejoint un club d'athlétisme. L'entraînement, c'était ma bouffée d'oxygène, ça me permettait d'évacuer la pression et la tristesse causée par le fait que mon père était malade. A 15 ans, mon coeur me faisait mal quand je courais et battait anormalement trop vite. J'ai dû arrêter l'athlétisme. On m'a diagnostiqué la maladie de Bouveret ( une malformation qui provoque de l'arythmie et des crises de tachycardie ). Aucun des traitements médicamenteux prescrits par mon cardiologue ne fonctionnait. Il fallait que je trouve un sport compatible avec cette maladie pour faire sortir mon énergie, me dépasser et oublier mon quotidien.

J'ai découvert le snowboard et deux ans plus tard, à 18 ans, je suis devenue championne de France junior de freestyle. Le même jour, mon père est mort, vaincu par la maladie. Ce titre m'a ouvert la porte des sponsors et des compétitions internationales. En apparence, tout allait bien : je réussissais dans le sport et les études universitaires, j'avais beaucoup d'amis, mais à l'intérieur, le chagrin était profond. Je me sentais désespérément seule. A la fin de mes études, j'ai arrété la compétition de snowboard. L'ambiancce du circuit pro ne me plaisait pas.

J'ai lors décidé de voyager pour rechercher la vérité à propos du sens de la vie. Je n'arrivais pas à ma faire à l'idée qu'après la vie sur terre il n'y avait plus rien. Je viens d'une famille athée, et la mort de mon père ne m'avait pas aidée à croire en Dieu. La vérité était, à mon sens, quelque part sur cette planète, mais surement pas en France.

Je suis donc partie seule avec mon sac à dos au Proche-Orient et en Amérique du Sud. J'ai échangé avec des gens de différentes croyances, mais c'est en Suède que j'ai trouvé ce que mon âme cherchat. J'ai rencontré par hasard dans la rue un pasteur qui participait à une conversion chrétienne, et j'ai demandé à l'accompagner.

J'ai entndu parler de l'amour de Jésu et j'ai su que c'était la vérité. J'ai alors senti l'amour de Dieu m'inonder. Je n'avais jamais ressenti autant d'amour avant. Ce jour-là, à 25 ans, j'ai donné ma vie à Jésus, et cela a été le plus beau jour de ma vie ! Dieu a guéri mes blessures émotionnelles en transformant mon chagrin en joie et ma haine en amour.

Puis à 30 ans, j'ai senti que Dieu avait guéri mon coeur. J'ai pu reprendre l'entraînement et j'ai recommencé les compétitions de sprint l'année suivante. A 35 ans, je sui devenue championne de France du 100  mètres ( vétérans ). Le sport m'apporte une réelle sensation d'être vivante, de victoire sur la maladie, mélèe de joie et d'enthousiasme. Il me permet d'exprimer ce don de Dieu : le bonheur d'être en bonne santé ! "

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