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Retour DISCOUR DE JEAN XXIII 25 Septembre 1960 :
Chers fils. Mais
Notre cœur est rempli d’une émotion encore plus forte face au spectacle
que vous nous offrez. La diminution de vos capacités physiques n’a pas
atteint votre cœur et vous êtes venus participer, ces derniers jours,
avec un courage admirable, à toute une série d’épreuves sportives dont
la réalisation aurait pu sembler totalement impossible. Vous nous avez offert là un merveilleux exemple de courage que Nous avons plaisir à mettre en avant, parce que cela peut être utile à tout le monde : vous avez montré ce que peut réaliser une âme énergique malgré les obstacles, apparemment insurmontables, que le corps peut poser. Vous ne vous êtes pas laissés envahir par le découragement face à l’épreuve, loin de là, et grâce à un optimisme serein, vous vous êtes lancés dans des épreuves sportives à première vue réservées uniquement aux hommes en pleine vigueur. Chers fils. Permettez-Nous de formuler devant vous un vœu, que Nous souhaiterions vous laisser comme consigne, en souvenir de l’aimable visite que vous nous avez rendue : Montrez dans le combat spirituel, dans la lutte pour la couronne éternelle, la même diligence que celle dont vous venez de faire preuve au cours de ces belles compétitions sportives. Vous faites partie de ces violents qui « ravissent le royaume des cieux », quand vous vous efforcez de rendre votre corps docile aux élans de l’esprit et votre âme obéissante à l’inspiration de la grâce. Chers fils. En parcourant la liste des nombreux pays dont vous êtes originaires, il Nous semble embrasser d’un seul regard toutes vos patries. Vous êtes les bienvenus. Nous sommes heureux de recevoir à travers vous toutes les nations que vous représentez, heureux surtout de confier au Seigneur ces fils souffrants, mais courageux et joyeux dans l’épreuve, qui occupent sans aucun doute une place toute particulière dans le cœur du Père qui est aux cieux. Qu’Il
accorde sa grâce également à vos fidèles accompagnants et aux
organisateurs de ces Jeux. À tous Nous vous donnons, comme gage notre
bienveillance, notre Bénédiction apostolique paternelle. |