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Retour DISCOURS DE FRANCOIS Vendredi 2 Mai 2014 Chers amis, soyez les bienvenus ! Cette rencontre s’est un peu « élargie » : outre les équipes de la Fiorentina et du Napoli, finalistes de la Coupe d’Italie, les dirigeants de la Fédération du Football et de la Ligue série A sont aussi présents. Je vous remercie pour votre visite, et aussi pour cet élargissement ! Il me semble que, de votre part, cela exprime une responsabilité, une responsabilité sociale. Le football, en Italie comme en Argentine et dans d’autres pays, est un fait social. Le football est un fait social et il exige une responsabilité sociale, de la part des joueurs, sur le terrain et hors du terrain, et de la part des dirigeants nationaux et locaux. Quand j’étais jeune, j’allais assez souvent au stade et j’en ai de bons souvenirs. J’y suis allé seul ou avec ma famille. Des moments joyeux, le dimanche, avec mes proches. Je voudrais exprimer le vœu que le football ainsi que tous les autres sports très populaires retrouvent leur dimension festive. Aujourd’hui, le football évolue aussi dans le grand monde des affaires, à travers la publicité, les télévisions, etc. Mais le facteur économique ne doit pas prévaloir sur l’aspect sportif, parce qu’il risque de tout polluer, que ce soit au niveau international, national ou local. Il faut donc réagir positivement à partir d’en-haut, en redonnant une dignité sportive aux événements. Et en ce sens, vous, les joueurs, vous avez une grande responsabilité. Vous êtes au centre de l’attention et beaucoup de vos admirateurs sont jeunes et très jeunes ; tenez-en compte, pensez que votre façon de vous comporter a un effet, en bien comme en mal. Soyez toujours de vrais sportifs ! Le sport a en soi une forte valeur éducative, pour la croissance de la personne : croissance personnelle, dans l’harmonie du corps et de l’esprit, et croissance sociale, dans la solidarité, la loyauté et le respect. Que le football puisse toujours développer cette potentialité ! Bon travail à vous tous, et que demain soit une belle fête du sport. C’est ce que je vous souhaite. Merci. |