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DISCOURS DE JEAN-PAUL II
AUX PRESIDENTS DES FEDERATIONS SPORTIVES ITALIENNES

      le sport comme formation a développer pour la vertu et instrument de l'union parmi des personnes

            Messieurs,

C'est avec une grande joie et une sincère satisfaction que, comme vous l'avez souhaité, je vous parle ce matin, présidents des fédérations sportives Italiennes, rassemblés à Rome pour la réunion du Comité National Olympique.

Tandis que je vous remercie chaleureusement monsieur le président pour les mots nobles et agréables que vous venez de m'adresser, qui illustre bien l'intérêt de l'Eglise pour l'activité délicate que vous menez, je suis heureux de m'adresser à chacun de vous, aux 200 000 cadres et aux 6 millions de jeunes personnes qui pratiquent dans le rang de vos fédérations variées, ma cordiale salutation, mes souhaits les meilleurs, et l'expression de mon intérêt personnel.

Conscient de vos responsabilités, qui, pour certains d'entre vous, se situent au niveau international, pour la plus grande satisfaction de tous ceux qui travaillent dans cette institution louable qu'est le Comité National Olympique Italien, j'apprécie d'autant plus votre visite, car je sais que vous êtes engagés en ce moment dans l'étude de problèmes liés à la participation des prochains jeux olympiques, qui nous l'espérons serons récurrents, l'occasion attendue et spéciale pour confirmer et accentuer de plus en plus les valeurs du sport comprises correctement et pratiquées sereinement.

Mon estime pour votre engagement devient encore plus grand si je pense que cela ne concerne pas seulement la préparation des athlètes et les programmes pour les différentes activités sportives caractéristique de la haute compétition, comme vous l'avez déjà mentionné, mais aussi, et surtout, de développer des structures adaptées pour la plus large population de jeunes en Italie, à l'activité physique saine d'exercice, dans l'extension de tous ceux qui souhaitent se servir d'eux.

Mon intérêt pour votre service, peut être confirmé comme a été délicatement laissé entendre par ma expérience personnelle et par une propension élective, est basée fondamentalement sur un examen objectif des hautes valeurs vécu dans les activités sportives, comme le magistère de mes vénérables prédécesseurs l'a si souvent développé dans ses documents et discours.

L'Eglise a toujours été intéressé par la problématique du sport, parce qu'elle donne du prix à tout ce qui peut contribuer constructivement à l'harmonie et le développement complet de l'homme, corps et âme. Elle encourage, donc, ce qui a pour objectif d'éduquer, de développer et de rendre plus fort le corps humain, dans le sens où il peut offrir un meilleurs service pour l'accomplissement de la maturation personnelle.

Le corps, accordé au concept chrétien, mérite l'intérêt dû, un réel respect, l'amour et un soin attentif, investi et c'est avec une dignité naturelle, capable de sacralité mystérieuse et destinée à une ultime victoire au delà de la mort elle-même, comme la foi nous l'enseigne. J'aime répéter avec Saint Paul : Glorifiez Dieu dans votre corps ( cf 1 Co 9, 24-25 ).

Certainement, la valeur du corps doit être encouragé et poursuivi dans le respect des hautes valeurs morales et spirituelles, avec, des fois, le sacrifice requis de la vie physique elle même, dans le but d'affirmer l'absolue primauté de l'esprit, de l'âme, créé à l'image de Dieu, renaît à une vie nouvelle par le sacrifice de Jésus Christ, le Verbe Incarné, et appelé l'éternel vainqueur, changeant l'accomplissement heureux de la compétition terrestre ( 1 Co 9, 24-25 ).

Pratiqué sous ce regard, le sport a en lui même une importante signification morale et éducative : c'est un entraînement de base de la vertu, une école d'équilibre intérieur et contrôle externe, une introduction à une plus grande vérité et des conquêtes futures. L'effort physique - Pie XII de vénérable mémoire disait sagement - devient presque une ascèse de vertus chrétienne et humaine, en fait, il peut devenir et être ..., pour que l'exercice du sport puisse se transcender lui même ...et être préservé des déviations matérialistes, qui peuvent diminuer sa valeur et sa noblesse ( Au congrès scientifique national du sport, 8 Novembre 1952, discours et radio-messages, XIV, p. 389 ).

Dans un contexte social, qui est, malheureusement, en butte aux tentations de déshumanisation, de ce type d'abus de la puissance et de la violence, sentez que vous avez un service de formation à la jeune génération, comme votre président l'a exprimé si éloquemment, que le sport, à cause de ces éléments sains lui donne de la valeur et l'exalte, et peut devenir de plus en plus un instrument vital pour une élévation morale et spirituelle de la personne humaine, et, donc, contribuer à la construction d'une société juste, de paix et assidue.

Comment passer sous silence, en outre, l'influence bénéfique de l'intensification des contacts sportifs avec les autres nations qui peut rendre plus fort et développer une meilleur compréhension du sens de l'union entre les peuples ? C'est pour cette raison que je regarde avec satisfaction la succession de compétitions pacifiques, comme les Jeux Olympiques.

Dans toutes ses perspectives, que j'ai mentionné, qui sont plus familières pour vous. Je désire vous dire et souligner en quelques mots toute l'importance que j'attache à votre effort.

Merci un fois encore de votre agréable visite, je formule les souhaits les plus sincères que le travail de votre concile national puisse être suivi d'abondant et de prochains fruits et, j'étend à vous, à vos familles, et à tous les sportifs, mes voeux cordiaux pour la fête de Noël, je vous donne volontiers ma bénédiction apostolique spéciale comme une marque des cadeaux de la protection divine.