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Avril 1987 1 - Je suis
heureux de recevoir et de saluer les organisateurs, les promoteurs et les
athlètes du « relais de la paix », qui se conclue aujourd’hui ici au Vatican. Cette belle initiative
sportive, qui se déroule chaque année sous les auspices de l’ « Union
Italienne des Sports Populaires », a suscité cette année l’intérêt et
l’enthousiasme de nombreux sportifs des villes que vous traversez :
Livourne, Florence, Pesaro, Teramo, Rieti, Terni, Assise et Rome. 2 - Vous
connaissez tous bien avec quelle sympathie l’Eglise regarde celui qui pratique
le sport avec générosité et plein d’idéal, comme vous le faites, vous, braves
et valeureux cyclistes, qui êtes ainsi riches de dons physiques et moraux, qui
sont requis pour affronter les dures compétitions avec ardeur, loyauté et
esprit de sacrifice. Mais quand le sport promeut aussi d’autres valeurs,
comme celle aussi élevée et noble, de la paix, je ne peux qu’exprimer ma
satisfaction et mon encouragement. Je vous exhorte donc à continuer à donner un
témoignage aussi précieux pour la société d’aujourd’hui. J’espère aussi que ces
valeurs sont bien mises en évidence, et qu’est souligné le fait qu’elles
doivent durer au-delà des résultats mêmes des victoires sportives. 3 - Chers
jeunes ! Ne perdez pas de vue que la perspective du sport, outre à être
une réalité visible, est un symbole d’une réalité spirituelle, qui constitue la
trame caché, mais essentielle, de la vie humaine, quand celle-ci est conçue
comme engagement pacifique et comme entrainement aux rapports sociaux fondés
sur le respect de soi-même et des autres personnes. Cet effort destiné à tisser
des relations amicales et harmonieuses vous font considérer vos collègues comme
des concurrents, mais non comme des rivaux. Cette espérance tendue vers
l’objectif, qui dépasse le terrain de l’expérience temporelle et vous fait
entrevoir ces réalités éternelles, qui forment la raison ultime de l’existence. J’invoque sur vous tous et sur vos familles les grâces célestes choisies du Seigneur ressuscité, que l’Eglise nous fait méditer durant ces fêtes pascales.
traduction : père Jean-Jacques Veychard |