La vraie valeur de l'éducation physique

Pour contrecarrer l'importance exagérée concédée à tout ce qui est purement technique et matériel, donnez toujours la première place aux valeurs morales et spirituelles, aux naturelles, et spécialement aux valeurs surnaturelles. L'Eglise, sans aucun doute là dessus, approuve la culture physique, si elle est pratiquée dans sa propre proportion. Il sera dans une telle proportion quand il ne mène pas au culte du corps, quand il est utile pour renforcer le corps et non pas absorber ses énergies, quand il sert également de récréation pour l'esprit et n'est pas une cause de faiblesse spirituelle ou de violence, quand il fournit de nouvelles excitations pour l'étude et pour le travail professionnel et ne conduit pas à leur abandon ou ne les néglige pas ou à la perturbation de la paix qui devrait régner dans le sanctuaire de la maison.

La poursuite immodérée du plaisir et du manque de discipline morale va jusqu'à envahir même les rangs de la jeunesse catholique, essayant de les inciter à oublier qu'ils portent en eux-mêmes une faible nature blessée avec le legs triste du péché originel.

Contrecarrez ceci avec l'éducation du sang-froid, du sacrifice et de la renonciation, en commençant par les plus petites choses et de continuer graduellement pour arriver aux plus grandes, l'éducation à la fidélité dans la réalisation de ses propres fonctions, de sincérité, de sérénité, et de pureté, particulièrement dans les années du développement de la maturité.

Mais n'oubliez jamais que c'est impossible d'atteindre ce but sans l'aide de la force des sacrements de la confession et surtout de la Saint Eucharistie, à qui les valeurs éducatives surnaturelles ne peuvent jamais dûment être appréciées.