Il remercie Dieu à l'occasion de sa victoire à Wimbledon 2001
Lors de sa victoire en
demi-finale, à Wimbledon, le joueur croate Goran Ivanisevic a remercié Dieu en
faisant un signe de croix et un geste vers le ciel.
Ivanisevic, qui faisait son "come back", est venu à bout de l´Anglais
Tim Henman, après deux interruptions pour la pluie. Cela n´a pas réussi à déconcentrer
le joueur qui a déclaré: " Il rencontrera en Dieu m´a envoyé la pluie,
il veut que je gagne", disait-il avec un moral d´acier. En finale, il
rencontrera l´Australien Pat Rafter lundi 9 juillet à 13h (heure française).
La pluie a en effet chamboulé le programme de samedi, au grand désespoir de
Tim Henman, tandis que Goran Ivanisevic gardait le moral.
Revenus sur le court à 17h38 alors que la reprise du match était programmée
à 13h, les deux joueurs ont passé 51 minutes sur le court, précisent les
agences. Le temps nécessaire pour le Croate de s´adjuger le quatrième set au
jeu décisif (7 points à 6) et d´égaliser ainsi à deux manches partout.
Henman, qui semblait avoir le match en main vendredi soir avant que la pluie ne
fasse son apparition, menait alors deux sets à 1 et semblait bien parti pour
devenir le premier Anglais à atteindre la finale de Wimbledon depuis 63 ans.
Une interruption qui a complètement relancé Goran Ivanisevic. En perdition
vendredi soir, le Croate a retrouvé sa force de frappe pour revenir dans le
match et mener 3 jeux à 2 dans le 5e set (7-5, 6-7, 0-6, 7-6, 3-2).
Tim Henman reconnaît que la rencontre a été "très dure à gérer pour
tous les deux". "Etre dans l´attente pendant trois jours est toujours
quelque chose de difficile. Les interruptions m´avaient aidé contre Martin,
cela n´a pas été le cas contre Goran, ajoute-t-il. Il faut l´accepter et
rendre hommage à Goran. Il a été capable de se concentrer dans les moments
chauds…"
Beau joueur, il conclut: "En ce qui concerne la finale, c´est une belle
histoire. Rafter va peut-être disputer son dernier Wimbledon et Ivanisevic a déjà
disputé trois finales ici. C´est beau !"
Le joueur croate n´hésite pas à témoigner de sa foi. Le 27 octobre 1995, il
avait participé au Vatican à une “fête du prêtre” intitulée “Le plus
grand amour”, en mondovision, à quelques jours du jubilé sacerdotal du pape
Jean-Paul II et dans le cadre du “Symposium international pour le 30e
anniversaire du décret conciliaire Presbyterorum Ordinis” sur le ministère
et la vie des prêtres.
La manifestation avait réuni des témoignages non seulement de prêtres mais
encore de personnalités du monde sport, du spectacle et de la vie politique sur
le rôle du prêtre dans leur vie. Parmi les sportifs, il y avait aussi le
champion italien en moto, Max Biagi.